La location courte durée, aussi appelée location saisonnière ou location meublée de tourisme, connaît un essor important en France depuis quelques années. À tel point qu’elle est devenue un secteur important de l’économie nationale. D’ailleurs, selon un article publié par Airbnb le 29 avril 2024, les voyageurs ayant séjourné dans ce type d’hébergement ont permis de soutenir plus de 360 000 emplois à travers le pays. Leur contribution est estimée à près de 1 % du PIB national.
Poussés par la démocratisation de plateformes comme Airbnb et la création de conciergeries locales, de nombreux propriétaires souhaitent profiter de l’opportunité pour rentabiliser leur bien et améliorer leurs finances. Vous êtes d’ailleurs peut-être intéressé par cette alternative. Mais alors, comment fonctionne réellement ce type de location ? Quels sont les atouts de ce modèle et les pièges à éviter ? Votre conciergerie à Brest, Finist’Armor, vous propose un guide complet pour comprendre, comparer et réussir votre projet de location courte durée !
Qu’est-ce que la location courte durée ?
Comme le précise le site officiel du gouvernement français, faire de la location courte durée consiste à mettre temporairement un bien à disposition de personnes de passage, notamment des vacanciers, dans le cadre d’une location meublée saisonnière. Ce modèle, aujourd’hui en plein essor, offre une grande souplesse aux propriétaires tout en répondant aux attentes des voyageurs en quête d’expériences plus authentiques. Ces séjours sont ponctuels, souvent pour quelques nuits à quelques semaines, et ne relèvent pas d’un bail classique.
À noter : Il ne faut pas confondre la location courte durée avec un les baux meublés ou mobilité même si ces derniers peuvent porter sur des durées réduites comparativement au contrat le plus courant.
Pourquoi opter pour la location courte durée quand on est propriétaire ?
Rentabilité optimisée
Avec un rendement nettement supérieur à celui de la location longue durée, la location courte durée s’impose naturellement comme le choix idéal pour de plus en plus de propriétaires. Cette tendance est encore plus marquée dans les zones touristiques, où la demande saisonnière permet de maximiser les revenus sur de courtes périodes. Pour rappel, la rentabilité locative correspond au rapport entre les revenus générés par le bien et son coût global. Elle sert à évaluer la performance financière d’un investissement immobilier.
À noter : En France, selon Finance Héros, la location courte durée affiche un rendement brut moyen de 6 à 12 %, contre 2 à 8 % pour la location longue durée. Les revenus générés via des plateformes comme Airbnb peuvent ainsi être jusqu’à 2,6 fois plus élevés. Un différentiel important, qui explique pourquoi ce modèle séduit de plus en plus de propriétaires sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les zones touristiques.
Un exemple concret à Brest
Pour illustrer concrètement la différence de rendement entre location courte et longue durée à Brest, voici la comparaison de deux biens situés à moins de deux kilomètres l’un de l’autre :
- Location longue durée — Rue Paul Masson
- T3 de 75 m² loué 900 € par mois charges comprises
- Prix estimé : 169 500 € (sur la base du prix moyen brestois 2 260 €/m2)
- Rentabilité brute estimée : 6,4 %
- Location courte durée – Rue de Vigny
- T3 de 46 m² loué à partir de 35 € la nuit
- Revenus mensuels estimés : 1 050 €
- Prix estimé : 103 960 € (sur la base du prix moyen brestois 2 260 €/m2)
- Rentabilité brute estimée : 12,1 %
Attention : ces données sont fournies à titre indicatif et reposent sur des estimations et une analyse simple. Les rendements réels varient en fonction de nombreux critères comme le taux d’occupation, les charges, les frais de gestion, la fiscalité appliquée ou encore de l’évolution du marché local. L’objectif est simplement de montrer le potentiel de chaque option.
Flexibilité de gestion
L’un des grands atouts de la location courte durée réside dans la souplesse du modèle. Vous restez entièrement maître du calendrier : vous pouvez bloquer certaines périodes pour profiter vous-même du logement, ce qui est impossible avec un bail classique.
Notre idée : la location courte-durée est une excellente stratégie pour rentabiliser une résidence secondaire : en la louant quand vous ne l’occupez pas, vous en réduisez significativement le coût global, tout en conservant la liberté d’en profiter à votre rythme.
Réduire les risques d’impayés
Contrairement à la location longue durée, où les impayés peuvent entraîner des procédures longues et coûteuses, la location courte durée sécurise le paiement, en récoltant les fonds dès la réservation.
C’est donc un modèle rassurant pour les propriétaires, qui permet de mieux maîtriser leur trésorerie, sans craindre de retards ou de litiges liés au paiement du loyer.
Le saviez-vous ? Les plateformes de location encaissent les loyers à l’avance, limitant considérablement le risque de défaut.
Les inconvénients à ne pas négliger avant de se lancer dans la location courte-durée (H2)
Gestion chronophage
Gérer un bien en location, c’est déjà du travail. Mais en location saisonnière, les contraintes se multiplient : arrivées et départs plusieurs fois par mois, ménage professionnel à chaque rotation, communication quasi quotidienne avec les voyageurs, gestion des urgences techniques en temps réel… Le rythme est bien plus soutenu qu’en gestion locative traditionnelle, où les relations avec les locataires sont souvent plus stables et les interventions plus espacées. Cette intensité, surtout en haute saison, peut vite devenir épuisante pour un propriétaire non accompagné.
Heureusement, des entreprises comme Finist’Armor dans le Finistère se sont spécialisées dans la conciergerie et la gestion locative saisonnière. Leur rôle ? Prendre le relais sur tous les aspects logistiques et relationnels pour vous permettre de louer sereinement et efficacement.
Une grande saisonnalité des revenus
En optant pour la location saisonnière, les revenus peuvent être très attractifs… mais aussi très irréguliers. Pendant les mois creux, il n’est pas rare que le logement reste vide plusieurs semaines, voire plus, notamment si l’on cible uniquement les vacanciers.
Notre idée : Il peut être intéressant d’anticiper cette saisonnalité en diversifiant les profils de locataires : voyageurs d’affaires, professionnels en mission, étudiants en stage, etc. Autant de publics à capter hors saison pour éviter les longues périodes sans revenu. Là encore, une bonne stratégie et un accompagnement expert peuvent faire toute la différence.
Le saviez-vous ? Comme nous le rappelle un site officiel, la location courte-durée expose à un risque de vacance locative plus élevé que la location longue durée, particulièrement si votre bien est situé dans une zone à l’attractivité touristique variable. D’ailleurs, en avril 2025, selon AirDNA, le taux d’occupation moyen en France était de 58 %, soit 42 % de jours vacants.
Réglementation locale : un cadre de plus en plus strict
La location saisonnière est soumise à des règles spécifiques, souvent plus contraignantes que la location longue durée, en particulier dans les zones tendues ou fortement touristiques. Cela peut concerner notamment :
- une déclaration préalable en mairie,
- une limitation à 120 jours par an pour les résidences principales.
- Le logement doit également être meublé et équipé pour une occupation immédiate, et respecter les normes de sécurité, de salubrité et de décence.
Mais alors, pourquoi une réglementation si stricte ? Face à l’essor des locations de courte durée, les autorités ont renforcé le cadre légal pour préserver l’équilibre entre activité touristique, accès au logement, équité fiscale et respect des normes. L’objectif est d’encadrer une pratique devenue massive, tout en garantissant des conditions saines et équitables pour tous.
Quel impact sur l’état du patrimoine ?
Louer en courte durée, c’est multiplier les entrées et sorties de locataires, avec tout ce que cela implique : ménage régulier, gestion des petits incidents, renouvellement plus fréquent de certains équipements… L’usure naturelle du bien est donc accélérée, ce qui engendre des frais d’entretien plus élevés qu’en location longue durée.
Mais cet investissement peut aussi être payant. Un logement bien entretenu, bien décoré, et bien noté sur les plateformes peut gagner en valeur au fil du temps. Il attire davantage de voyageurs, se loue mieux… et peut même se revendre à un meilleur prix. Tout dépend de la rigueur de gestion… et de la rentabilité globale du projet.
Finist’Armor : votre allié local pour une gestion sereine
Pour tirer le meilleur de votre bien tout en évitant les tracas quotidiens, faire appel à une conciergerie locale comme Finist’Armor, c’est s’assurer d’un accompagnement sur mesure ! Notre équipe connaît parfaitement le marché locatif dans le Finistère et vous aide à rentabiliser votre bien tout en valorisant le territoire.
Vous souhaitez vous lancer ?
Nous vous accompagnons dans toutes les étapes : de l’analyse à la mise en ligne de votre annonce, en passant par les photos, les tarifs et la gestion des voyageurs.
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Finist’Armor –